Sopheak est arrivé dans ce village un jour de Février après avoir quitté le centre où il avait grandi. Il a doucement posé sa harpe, au milieu des tambours (Skor) des xylophones (Roenat), des cymbales et il a écouté Man Men. Sur le visage du vieux maître, le temps a gravé le savoir sacré des anciens.
Depuis neuf mois déjà, Sopheak est chez lui, dans ces maisons, parmis ces gens qui l’ont accueilli. Un village comme les autres avec son école, ses enfants, ses générations qui s’assoient sur un banc pour regarder la vie passer, qui font la toilette, lavent le linge, préparent les repas. Tout simplement.
Un village pourtant si différent car l’art est là, Sopheak aujourd’hui se nourrit de lui. Il est heureux.
Comme lui, bien d’autres jeunes dans les orphelinats aimeraient réaliser leur rêve. Aidez-les !