Connaissez-vous Sopheak ?
Sopheak a 16 ans, il est pensionnaire à Kien Kleang. Il souffre d’une dégénérescence de la macule, il est en train de perdre la vue. Cet hiver, nous avons vendu des cartes dessinées par lui afin de lui financer des cours de musique. Oui ! Ce jeune garçon est aussi un dessinateur plein de talent.
Mr Sok, professeur de musique, est venu le rencontrer régulièrement, enseignant aussi à d’autres enfants. Pour cela nous avions fait restaurer tous les anciens instruments disponibles dans l‘orphelinat.
Malheureusement, au bout de quelques mois, Sopheak a voulu abandonner. Il n’était plus scolarisé depuis un an du fait de son handicap visuel et se retirait peu à peu dans sa solitude. Il ne dessinait même plus.
Le hasard nous a fait rencontrer Patrick Kersale qui cherchait un jeune musicien pour le former à la harpe ancienne. Nous lui avons présenté Sopheak qui depuis va tous les jours chez lui apprendre cet instrument. Les cours sont bien sûr gratuits, il n’y a qu’à payer le déplacement en moto dop (70 dollars par mois).
Patrick a aussitôt été très étonné par les capacités artistiques de son élève qui progresse très rapidement. Sopheak connait déjà beaucoup de répertoire classique, il a une très bonne mémoire et surtout, il est passionné.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Avec l’aide de Patrick, et avec l’accord du directeur de Kien Kleang, nous avons inscrit Sopheak à l’école des arts de Phnom Penh, Cambodian Living Arts. A partir du 29 octobre, il va pouvoir étudier avec les jeunes musiciens de son âge, tout en poursuivant, bien sûr, les cours de harpe avec Patrick. Il accompagnera aussi Patrick lors de ses conférences et jouera devant du public.
Une belle voie s’annonce pour notre jeune artiste.
Aujourd’hui, un beau sourire éclaire son visage, Sopheak a pris de l’assurance, retrouvé sa confiance en lui et surtout maintenant il porte un projet.
Appel à tous : il faut faire faire une harpe pour Sopheak. Coût environ 350 dollars.
www.marioninstitute.org/cambodian-living-arts.
Si vous souhaîtez l’aider,
nous sommes en train de concevoir des cartes à partir de ses dessins pour les vendre.